Renée SOUM, première femme députée des P-O, présidente du GESA, communique : “J’apporte mon soutien sans réserve au débat organisé, ce mardi 9 janvier 2018, à Montpellier, salle Nougaret, et suis signataire de l’Appel de Catherine BARRERE, avocate à la Cour”.

 

“Nous devons faire quelque chose.
Au début de ce 21ème siècle, on peut être contre l’lndépendance de la catalogne ou simplement ne pas être concerné par le problème, mais ne rien dire parce que des hommes sont enfermés pour leurs opinions politiques, c’est accepter l’affaiblissement des Droits fondamentaux des Hommes , droits chèrement acquis après les guerres et les massacres et génocides du 20ème siècle en Europe et consacrés par la convention Européenne des Droits de L’homme qui a permis la paix entre les pays européens depuis plus de 70 ans.
Un État qui traite en délinquant de droit commun un opposant politique est un état totalitaire. La liberté d’opinion politique est au premier rang des Droits fondamentaux.
Ne rien dire, c’est accepter le retour à un État qui ne met pas le droit du peuple au rang de ses priorités.
Ne rien dire, c’est ouvrir la porte à des situations semblables en France.
Ne rien dire, c’est accepter que l’on puisse priver de liberté celui qui pense différemment, en le mettant au même rang que celui qui, ayant commis des délits pénaux, se retrouve logiquement en détention.
C’est accepter d’envisager tranquillement des atteintes à la démocratie en Europe, parce que chacun est dans sa vie privée et professionnelle, dans son confort quotidien et que personne n’a plus le courage et l’envie de tirer la sonnette d’alarme quand cela s’avère nécessaire”.