“De l’éthique pour Argelès-sur-Mer

 

Suite à divers commentaires, à propos de la situation du maire d’Argelès-sur-Mer, entretenant la confusion dans l’opinion, le plus souvent de manière anonyme (à travers les réseaux sociaux notamment), je me dois de faire plusieurs mises au point :

 

Il y a quelques années, j’ai décidé d’abandonner progressivement mes différents mandats.

 

2012 : je quitte mon mandat de Conseiller Général,

 

2012 : j’abandonne mes fonctions président du Centre de Gestion (en avril) et de Président du Comité Départemental du Tourisme (en octobre),

 

2017 : je ne me représente pas aux élections législatives.

 

Je suis parti à chaque fois, quand je l’ai souhaité, et ce n’est pas pour revenir aujourd’hui ou demain.

 

En mars 2014, je me suis représenté aux élections municipales à Argelès-sur-Mer, comme tête de liste, en annonçant que je ne finirai pas le mandat et annonçant le nom de mon successeur. Par ailleurs, j’ai présenté avec mes colistiers un programme dans lequel figurait, entre autres points, les aménagements urbains du centre-ville.

 

En mars 2016, comme je m’y étais clairement engagé devant les électeurs, je quitte ma fonction de maire d’Argelès-sur-Mer pour mettre en place mon successeur car je croyais (à tort) qu’il serait dans la lignée des PAMS, CARRèRE, AYLAGAS…

 

Hélas, il a menti et triché pour son intérêt personnel. Il a édifié illégalement un gîte rural en 2013 (transformé par la suite tout aussi illégalement en logement principal), avant de construire une piscine sans permis alors qu’il était maire.

 

Aujourd’hui, il cherche à détourner l’attention et surtout à fuir ses responsabilités, alors que cette situation n’est pas sans conséquence pour Argelès-sur-Mer (isolement institutionnel et financier). Malgré tout, quelques-uns continuent à le soutenir. Sont-ils mal informés ? Ou le font-ils par intérêt ?

 

Enfin il y a les « courageux » qui m’attaquent anonymement sur les réseaux sociaux. Je les invite à se faire connaitre et à comparer leur action en faveur de notre commune, avec tout je ce que j’ai réalisé, d’abord en tant que bénévole puis en tant qu’élu, en faveur des Argelésiens.

 

La réalité est qu’un maire condamné pour des délits en matière d’urbanisme n’est plus crédible aux yeux de nos concitoyens (que l’on sait déjà très méfiants à l’égard des hommes et femmes politiques). C’est une question d’éthique avec laquelle on ne transige pas. C’est pour cela qu’Antoine PARRA doit démissionner”.

 

Pierre AYLAGAS.