Tant qu’on ne l’a pas vu on peut avoir du mal à le croire.

Samedi 14 avril 2018 un membre de la famille PARRA – du nom du maire d’Argelès-sur-Mer – a posté sur son compte Facebook une photographie de ses parents, Antoine et Maryse PARRA, entourés de trois de leurs enfants et de conjointes de leurs fils. Le cliché a été pris il y a plusieurs mois autour d’une table de bar à Port Argelès.
C’est tout à fait sympathique.
Ce qui l’est moins c’est l’incroyable commentaire unique qui accompagne cette photo : “Intouchables”.
Comment est-il possible d’avoir l’outrecuidance d’écrire ceci ? En temps normal ce serait déjà choquant.
Mais le surlendemain de la condamnation infligée par le Tribunal Correctionnel de Perpignan leur demandant de détruire avant le 30 juin 2018 l’immeuble illégalement construit en 2012, sous peine d’astreinte de 300 euros par jour de retard, à partir du 1er juillet 2018, ça relève au mieux d’une provocation, au pire d’un sentiment d’impunité absolue.
Dans tous les cas quel mépris pour les services de l’Etat qui ont présenté des arguments clairs et nets démontrant l’illégalité de la construction incriminée, pour le Procureur de la République qui a prononcé le réquisitoire relatif à cette affaire et pour les Juges ayant émis la sentence à l’encontre de la famille PARRA.
Quel mépris aussi pour le gendarme qui a eu le courage de porter plainte à ce sujet dès 2012.
Mais quel mépris aussi pour tous les citoyens d’Argelès-sur-Mer ou d’ailleurs qui respectent les lois de la République Française et les arrêts rendus par la Justice au nom du Peuple français.

Curieusement dans la journée du dimanche 15 avril le terme “intouchables” a été supprimé.
Mais que nos lecteurs se rassurent plusieurs de nos contributeurs ont capturé l’écran du 14 avril du compte Facebook concerné. Pour notre part nous ne publierons pas la photographie concernée dans la mesure où y figure un enfant mineur.