Pierre AYLAGAS (PS), Guy ESCLOPé (PRG), Antoine PARRA (PS), Danilo PILLON (PCF) ont pris la parole, ce samedi matin, lors de l’installation du nouveau conseil municipal autour du nouveau maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine PARRA, qui succède donc à Pierre AYLAGAS (PS), député de la 4ème circonscription, président de la communauté de communes Albères/ Côte Vermeille/ Illibéris, qui avait décidé de démissionner de son mandat de maire, tout en restant bien sûr conseiller municipal dans la Majorité municipale (de gauche).

Environ 120 personnes étaient présentes dans le public.

Pierre AYLAGAS a fait un discours émouvant, chaleureux et convivial. Il a été longuement applaudi debout, cela est suffisamment rare, pour un élu, pour mériter d’être signalé.

Guy ESCLOPé a pris la parole, juste avant le vote, pour prononcer un discours rude, dans lequel il a constaté une rupture au sein de la Majorité municipale (de gauche) et il a dénoncé “le sort indigne qui m’a été réservé, ainsi qu’à ma famille et à mes amis”, pour avoir osé se présenter lors des dernières élections départementales. Il a demandé “un retour à l’équilibre au sein des forces de gauche dans le conseil municipal” pour faire une place au PRG (Parti Radical de Gauche). Guy ESCLOPé a rappelé tout le poids de sa fidélité à la présidente de la nouvelle Grande Région Languedoc-Roussillon & Midi-Pyrénées, Carole DELGA. Au final de son intervention, approuvée par une grande majorité des présents, il a été très applaudi par plus de la moitié de la salle.

Danilo PILLON a enchaîné. RAS.

Toujours rien du côté de l’Opposition (de droite) à ce stade des discours. Pas la moindre intervention. Pas un doigt levé pour dire quelque chose… Sont-ils muets les Opposants qui siègent dans l’Assemblée communale ? “Non, ils n’ont pas de couilles !”, s’est indigné l’un des leurs dans le public… Y’a-t-il vraiment une Opposition (de droite) au sein du conseil municipal d’Argelès-sur-Mer ? On n’en doute plus.

Après son élection, Antoine PARRA est intervenu pour rendre un très bel hommage à l’action de son prédécesseur : “Pierre AYLAGAS a porté le chauvinisme pour Argelès au rang d’Amour”, a-t-il superbement résumé.

Puis Antoine PARRA a dressé la feuille de route municipale jusqu’à la fin du mandat en cours : “le renouveau dans une même course avec un même objectif (…)”. Il a planté le décor d’Argelès-sur-Mer aujourd’hui. Il a été précis sur des dates, comme, s’agissant des chantiers programmés pour redynamiser le cÅ“ur de ville : grands travaux prévus Avenue de La Libération (2017) et place Gambetta (2018). Il s’est délibérément inscrit dans l’air du temps avec le désir marqué et marquant d’appliquer une politique environnementale digne de ce nom, en insistant sur une mobilisation pour développer les “déplacements doux” sur l’ensemble du territoire de la commune. Il a dit quelques mots, mais l’essentiel, sur la situation financière et les contraintes budgétaires. Il a rendu hommage à “la qualité du personnel communal” et a lancé un appel afin que “l’équipe municipale reste unie”.

C’est un Antoine PARRA déterminé qui s’est présenté devant ses pairs et l’opinion publique. Il est apparu en tout cas dans un élan de sincérité qui a été très remarqué.

Seule ombre au tableau : sa vision du tourisme argelésien. Et là, les professionnels de la profession “de la Plage” peuvent être très inquiets dans leur avenir, car ce n’est pas une dimension attractive, innovante et visionnaire qu’a donné ce matin Antoine PARRA à propos de ses ambitions pour l’économie touristique locale. Selon ses propres termes, Antoine PARRA veut accentuer une politique pour “un tourisme vert, patrimonial et de mémoire”… Si monsieur le maire est convaincu que c’est pour ces raisons que les touristes viennent à Argelès-sur-Mer, alors il va au devant de sacrées déconvenues et désenchantements. Il y a urgence à ce que le nouveau maire d’Argelès-sur-Mer fasse de l’immersion “à la Plage” et qu’il cesse d’écouter les ringards de service et autres bofs qui décidément n’ont toujours rien compris des atouts naturels et du potentiel humain de notre environnement. Il y a de toute évidence et de toute urgence à porter un autre regard, à partir de réflexions et d’analyses sérieuses et compétentes, sur des projets et des recommandations. On ne demande pas à Antoine PARRA de voyager entre Megève et Angkor, pour dessiner l’Argelès-plage de demain, ou d’être un pionnier en matière d’itinérances, simplement de s’éloigner de celles et ceux qui ont la mémoire… courte !

 

 

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Déclaration PRG CM du 26mars16