Les cinq élus communistes et affilié qui siègent au sein de la Majorité municipale de gauche en mairie d’Argelès-sur-Mer, continueront de soutenir l’action municipale du maire socialiste, Antoine PARRA, pourtant condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Perpignan “pour construction illégale (…)”. Le 1er magistrat a jusqu’au 30 juin pour démolir l’immeuble visé par la procédure, bâti au lieu-dit “La Cerigue” en toute illégalité. Passé ce délai, dès le 1er juillet 2018, s’il n’a pas détruit le bâtiment, et s’il a décidé de faire Appel du jugement, le maire devra verser chaque jour une indemnité de 300€ (tout en s’acquittant d’une amende de 10 000€), puisque l’Appel n’est pas suspensif.

Agnès ALOUJES-ROQUE, Sylviane FAVIER-AMBROSINI, Danilo PILLON et Marc SEVERAC, les quatre élus communistes, ainsi que Frédéric DONNET, du Front-de-Gauche, se sont réunis récemment pour arrêter une position commune à la suite de la lourde condamnation dont fait l’objet leur maire. Trois d’entre eux auraient décidé de prendre leur distance avec Antoine PARRA à la lueur des événements, les deux autres souhaitant rester dans l’équipe “pour soutenir le maire”.

En définitive, n’ayant pas trouvé une unanimité, à l’issue de cette réunion les élus communistes ont décidé de… se maintenir dans la Majorité municipale de gauche et de continuer à apporter leur entier soutien au maire d’Argelès-sur-Mer.

Aux yeux des discours et prises de position du PCF et du Front-de-Gauche au niveau national, dans un tel cas de figure, cette décision parait incompréhensible, pour le moins curieuse en tout cas.