Mais qui s’occupe donc de la Communication d’Antoine PARRA, le maire socialiste d’Argelès-sur-Mer ? Y’a-t-il quelqu’un, autour de lui, pour le conseiller avec davantage de rigueur, plus d’efficacité en tout cas ? Car, que ce soit sur ses blogs familiaux ou dans les médias tout-public, jour après jour Antoine PARRA donne l’impression de s’enfoncer chaque matin un peu plus.

“L’homme essaye, “la main sur le cÅ“ur” et en chemin dominical qui le conduit à l’église, de se victimiser aux lendemains de sa condamnation, par le Tribunal correctionnel de Perpignan, à détruire l’un de ses biens immobiliers construit en totale illégalité, en créant un écran de fumée autour de son affaire qui est strictement personnelle”, ne décolère pas l’un de ses anciens colistiers socialistes. “Aujourd’hui, l’Encore  maire d’Argelès-sur-Mer – NDLR, ainsi rebaptisé par les “frondeurs” tente poussivement de diriger les projecteurs de l’actualité municipale sur les élus de sa Majorité municipale (PS + PCF + Radicaux) qui osent lui demander de démissionner suite à sa condamnation, en usant de subterfuges pour faire diversion ; c’est lui qui exige leur démission ! Alors que c’est bien sûr lui le fautif, l’accusé et, surtout, le condamné. C’est le monde à l’envers”.

C’est évident que les “frondeurs” qui lui demandent de démissionner n’ont pas à démissionner, eux. Ils n’y sont pour rien, la justice ne les a jamais inquiétés, eux. Dans l’affaire “Alexandre BENALLA” qui secoue actuellement le pouvoir Macroniste, imaginons que le 1er ministre Edouard PHILIPPE vienne au perchoir de l’Assemblée Nationale et demande à tous les députés de l’Opposition de démissionner. Grotesque, ridicule, impensable surtout. Il n’y a vraiment qu’en Pays Catalan qu’on peut assister à une telle déliquescence politique.

“En voulant faire croire à l’opinion publique argelésienne que ces “frondeurs” sont des faibles, qu’ils sont les responsables de son incompétence notoire, Antoine PARRA veut s’épargner les foudres de la vindicte populaire et, surtout, détourner l’attention”, renchérit l’élu dissident. Mission impossible, car dans la plupart des troquets du village et des commerces de la plage les jeux électoraux pour 2020 sont déjà faits : “on ne sait pas qui sera le prochain maire, mais ce ne sera certainement pas lui !”, entend-on fréquemment.

Pourquoi Antoine PARRA jette-t-il quotidiennement l’opprobre sur ses ex-coéquipiers au sein de sa Majorité municipale de gauche ? Tout simplement parce que, en tentant de les culpabiliser, il espère aux yeux de l’opinion publique les rendre solidairement responsables du contexte local ; en les obligeant à démissionner – et encore faut-il que la liste d’Antoine PARRA soit élue dans le cadre d’une élection municipale partielle – il mise sur l’échec de celui qui l’a mis en place, à savoir l’ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer, Pierre AYLAGAS (PS), actuel président de la puissante communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris (deuxième intercommunalité du département), pour l’évincer justement à la tête de ladite Communauté de communes.

Il se raconte d’ailleurs que l’Encore maire d’Argelès-sur-Mer aurait déjà proposé la présidence à certains… Vous le croyez, vous, ça ? Comme il se murmure qu’Antoine PARRA pourrait dès la prochaine rentrée rendre public des dossiers encombrants sur certains de ses anciens amis élus… Qu’il commence, déjà, à nous éclairer sur le deal avec son prédécesseur qui lui a permis de lui succéder dans le fauteuil de maire d’Argelès-sur-Mer. C’est là une exigence des citoyens argelésiens pour essayer de comprendre la situation en cours. 

La logique veut que les élus opposés à l’Encore maire, qu’ils soient issus de l’Opposition officiellement sortie des urnes en 2014 ou qu’il s’agisse des “frondeurs”, ne démissionnent pas. D’abord, parce qu’ils n’ont absolument rien à se reprocher. Ensuite, parce qu’ils ont tout intérêt à laisser “pourrir” le contexte municipal ambiant qui, rappelons-le, ne relève pas de leur fait.

C’est au contraire à la dizaine de conseillers municipaux restés fidèles à Antoine PARRA de prendre leurs responsabilités, toutes leurs responsabilités, à l’intérieur du Conseil municipal. Eux seuls ont les cartes en main pour désigner un autre maire, sans que cela ne coûte 1€ aux contribuables argelésiens (car dans ce cas de figure les électeurs n’auraient pas besoin de retourner dans les isoloirs)… Quelle que soit l’issue de cette crise municipale, c’est leur comportement que l’Histoire locale retiendra.

Sans démissionner, les “frondeurs” ont plusieurs stratégies qui s’offrent à eux, à commencer par empêcher le maire d’avoir le quorum lors des séances publique du Conseil municipal. Eux aussi doivent apprendre à mieux communiquer, en informant la population sur toutes les décisions et sur tous les errements de l’équipe en place.

Il y a désormais moins de vingt mois à attendre. Patience, patience, car le temps jouera incontestablement contre l’Encore maire d’Argelès-sur-Mer, c’est écrit, vous pariez combien ?

 

 

Dans ses derniers ̩crits en date portant sa signature Рsur son blog, lire ci-dessous :

 

“Dans un article de L’Indépendant de ce mardi matin, Pierre Aylagas se déguise en monsieur propre et en fait des tonnes.
Tentative de diversion désespérée, dans le but inavoué de faire oublier qu’il ne répond pas à la question essentielle que je lui ai posée : Accepte-t-il oui ou non de donner la parole aux Argelésiens pour qu’ils tranchent en convoquant de nouvelles élections municipales ?

Dans son très long communiqué, cette question, bizarrement, est passée sous silence. Elle est pourtant la solution républicaine la plus radicale qui mettrait tout le monde d’accord.
Pourquoi diable craindre le verdict des électeurs ?
Son attitude me rappelle l’histoire du paradoxe du scorpion !

Le scorpion confronté à un feu de broussailles entame une fuite éperdue qui le mène sur la berge d’un fleuve. Ne sachant pas nager, il demande à la grenouille qui était là, de le sauver en l’aidant à traverser sur son dos :
– Non dit la grenouille tu vas me piquer.
– Mais non lui répond le scorpion, je ne te piquerai pas, je n’ai aucun intérêt à le faire puisque tu me sauves la vie. Vite je t’en prie !
La grenouille, apitoyée laisse le scorpion grimper sur son dos. Arrivés au milieu du fleuve, le scorpion pique la grenouille. La grenouille, qui sait qu’elle va mourir lui dit :
– Pourquoi m’as-tu piquée ? Tu m’avais promis… nous allons mourir tous les deux !
– Je sais… mais je n’y peux rien, je suis comme ça… C’est ma nature.

Il en va de même pour Pierre Aylagas. Il ne sait faire de la politique autrement. Il est comme ça, c’est sa nature : Tracts mensongers, calomnies, manœuvres politiciennes… N’attendons rien d’autre de sa part.
Il est temps de mettre un grand coup de vrai monsieur Propre cette fois-ci”.