L’Association Port-Vendres et les Port-vendrais (11, route de Banyuls 66660 Port-Vendres), présidée par J-C BISCONTE de SAINT-JULIEN, nous communique avec prière d’insérer :

 

“Port de Port-Vendres : Bernard FOURCADE pose un problème de taille…
L’association Port-Vendres et les Port-Vendrais réagit aux déclarations de Pierre AYLAGAS, président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, ancien député-maire d’Argelès-sur-Mer, et de Bernard FOURCADE, président de la CCI’66, à propos de la taille des navires autorisés dans le port.

Sur le site d’information ouillade.eu, le premier montre qu’il ne connaît ni le dossier ni l’arrêté du préfet en disant que le 3ème quai sauverait le port en l’ouvrant aux grands navires ( de 170 m) alors que le préfet écrit que le 3ème quai ne changerait rien à la taille des navires autorisés soit 155 m de long et 8 m de tirant d’eau.

Depuis, Pierre AYLAGAS a « rétropédalé » dans l’hebdomadaire La Semaine du Roussillon : « je n’ai pas d’éléments techniques dit-il » ! Dommage pour quelqu’un qui se pose en « repreneur du port » grâce à ses compétences en développement économique.
A son tour, Bernard FOURCADE, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Pyrénées-Orientales, « le concessionnaire – inventeur du 3ème quai », a tenté de se justifier sur France-Bleu Roussillon. Il admet la limitation à 155 m mais soutient toujours « son quai ». Pour quoi faire ? Il ne le dit pas. Pourtant, durant quinze ans, il nous expliquait qu’il le fallait pour des navires de 170m et 9 à 10 m de tirant d’eau (Indépendant 22 et 26 novembre 2008).

On est étonné que prenant la parole il ait oublié de parler de quatre points essentiels :
1° la limitation des navires de 155 m est imposée par l’espace disponible pour le demi-tour des navires et ne dépend pas de longueur des quais,
2° la Compagnie Fruitière de Marseille qui assure le trafic hebdomadaire avec des petits cargos de 143 m est en train de modifier sa flotte sur un chantier chinois pour passer au standard de 170 mètres avec 9/10 m de tirant d’eau. Ce qui à terme condamne le trafic fruitier du port,
3° la ligne fruitière avec le Maroc vient d’être fermée,
4° la concession du commerce et de la plaisance de la CCI se terminera le 31 décembre 2018 et que de fait il n’est plus concerné par de futurs aménagements du port.

 

Ce que les Catalans attendent de Bernard FOURCADE, après cinquante ans d’exploitation de la CCI, c’est qu’il rende des comptes sur le fiasco portuaire, avec un bilan précis, technique, économique et financier. Ce qui ne devrait pas lui poser problème ni pour Pierre AYLAGAS, tous deux conseillers de Région nommés au CESER par le Préfet de Région, avec indemnités mensuelles conséquentes…
On veut connaître la vérité sur la dégradation du port, propriété de l’Etat et les responsabilités respectives de la CCI’66 ou de l’Etat, c’est préalable indispensable pour la mise en Å“uvre d’une solution de sauvetage cohérente et réaliste.
On attend du Préfet qu’il fasse réaliser un audit/état des lieux et que les quatre députés du Département, élus normalement pour nous représenter, interviennent activement pour assurer le développement de Port-Vendres et la sécurisation du port.