Trier, jeter, composter, c’est bon pour la planète. Le déchet organique, ou plus simplement, les épluchures, les restes des fruits et légumes, les filtres à café, peuvent vivre une seconde existence pour notre bien-être.

 

Depuis 2013, quatre plateformes de compostage de proximité ont fleuri dans les quartiers de Port-Vendres, installées par le SYDETOM en partenariat avec la mairie représentée par Eliane Vidal, élue en charge de l’agenda 21 . « C’était une phase de mise en place, aujourd’hui, nous avons donné un cadre à cette action que nous avons souhaité plus proche des citoyens en nommant un référent, en la personne de Michel Bedez, qui assure le lien avec la mairie ». Précurseur en la matière, la mairie de Port-Vendres souhaite en outre devenir « locomotive » dans le cadre de cette action impulsée par le SYDETOM’66. Son représentant, Nicolas Mazières, soutient cette démarche, « aujourd’hui il faut donner une nouvelle dimension et une autre dynamique au tri et au compostage des déchets organiques, d’autant plus que la réglementation évolue également. En 2025, à l’instigation du Ministère de l’environnement, sera instaurée la généralisation du tri de ces « bio-déchet » qui n’auront plus leur place dans les poubelles ménagères. Ces obligations concerneront à la fois les particuliers et les collectivités ainsi que les professionnels de la restauration et de l’agro-alimentaire ».

A Port-Vendres, de seyants « bioseaux » sont mis à disposition des résidents des quartiers Coma Sasulle (deux sites), le Glacis et Pierre Rameil.
Une opération qui ne demande qu’à se développer, menée conjointement par la mairie, le SYDETOM’66 et la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris.