Huit jours après les pluies, le parking de la Prade-Basse – ou futur stade de foot ou piscine intercommunale ? – est encore rempli d’eau. Pour évacuer l’eau de pluie, la municipalité n’a rien trouvé de mieux que de faire creuser encore plus profond un chenal en direction du port…

 

Des travaux qui se déroulent en pleines vacances scolaires. L’eau qui arrivera du sud de Valmy se déversera dans le port, avec sa boue habituelle pendant les fortes pluies, particulièrement en septembre, au début de la saison de foot ; le port devra être donc dragué plus souvent. Qui va payer ?
Pire : des enquêtes en Europe et aux Etats-Unis prouvent qu’aujourd’hui il y a un réel risque pour la santé des personnes et un impact environnemental détestable avec les pelouses synthétiques. L’eau qui va se déverser dans le port, après un passage sur la pelouse synthétique du futur stade de foot, va donc polluer le bassin du port et en continuation la plage du Racou… puis toutes les plages d’Argelès-sur-Mer. On se dirige tout droit dans les années à venir à la perte des pavillons Bleus, labels… (puisque port & plages pollués), mais le plus grave concernera naturellement “la santé des concitoyens”.

 

La marque AstroTruf est la première à avoir eu un succès commercial dans les années 1960, sous l’égide de la compagnie Monsanto. La poudrette de caoutchouc qu’elle utilise est un matériau qui ne peut être légalement mis en décharge, ni jeté en mer en raison de sa toxicité.

 

Certaines villes ont déjà choisi d’abandonner le gazon de caoutchouc granulaire. C’est le cas, aux Etats-Unis d’Amérique, de New York, qui ne l’utilise plus dans ses parcs depuis 2008, suivie en 2009 de Los Angeles. Le gouvernement va saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, révèle BFM TV.