Communiqué de presse.

“La condamnation de MONSANTO démontre clairement que le règlement du problème de l’utilisation des produits phytosanitaires ne peut pas se traiter uniquement au niveau franco-français.
Depuis plus d’un demi-siècle les firmes internationales dictent leurs règles et ont organisé la production agricole en fonction de leurs seuls intérêts financiers en créant des besoins et faisant des agriculteurs des consommateurs forcés de produits chimiques.

Difficile d’apporter une solution immédiate

Le retard prit aujourd’hui dans la recherche pour trouver des solutions alternatives aux molécules à risque ainsi que des variétés de plantes résistantes aux maladies et parasites est tel qu’il est très difficile d’apporter une solution immédiate.
Dans tous les cas, la solution définitive pour rompre avec les produits chimiques ne peut être que mondiale sous peine de créer un cercle vicieux qui se retournerait contre les consommateurs français et les agriculteurs.

Augmentation automatique des importations

En effet, la réduction unilatérale de l’utilisation de certaines molécules et la diminution globale des produits phytosanitaires en France, uniquement, vont faire baisser automatiquement la production agricole et augmenter les importations qui représentent déjà 40 % des besoins.
Ceci, en sachant, que l’ensemble des importations de fruits et légumes est directement concernée par des traitements chimiques interdits en France et sont donc naturellement dangereux pour les consommateurs ou pour l’environnement dans leurs lieux de production”.