Un mois après la remise des clés, les élus ont pu voir la belle avancée des jardins familiaux lors de l’inauguration.

Une soixantaine de personnes ont participé à l’inauguration de ce nouveau lieu. En présence de Bernard DUPONT, maire de la commune, conseiller régional, et de nombreux élus dont l’adjointe de Canet-en-Roussillon, Armande COMAS-BARRERE, également conseillère départementale ; Marie-Pierre SADOURNY, conseillère départementale, a coupé le ruban et a dévoilé la plaque inaugurale des jardins familiaux.

UNE PASSION COMMUNE

Mis en place par le Conseil Communal d’Action Sociale (CCAS), cet espace regroupe vingt jardins de 150 m2 chacun. Après seulement un mois, M. FERNANDEZ et sa famille, locataires dans un des jardins, commencent à voir les résultats de leur travail : « Nous avons planté des radis, de la laitue, des oignons rouges, des herbes aromatiques, etc. »

En face, la famille El MASSAOUÏ prend aussi soin de son nouveau jardin : « Lorsque je suis ici, je ne vois pas le temps passer ! » plaisante le père de famille.

UN PROJET APPELÉ À GRANDIR

Avec l’arrivée de ces nouveaux jardins, l’association « les jardiniers de Canet 66 » s’est créée. Elle est chargée de la gestion et de l’animation du projet. « Chacun apporte son expérience et ses méthodes, rajoute M. FERNANDEZ. Personne n’a le science infuse donc nous échangeons, nous nous entraidons. » Les dix-neuf jardins familiaux ont rapidement trouvé preneurs. Le vingtième est collectif et chacun peut y participer. Le surplus sera donné à des associations caritatives. « Devant l’engouement de ce projet agricole et positif pour l’environnement, ajoute Marc Benassis, élu délégué à l’agriculture, il est prévu d’en construire d’autres pour porter leur nombre à soixante. »

UNE PORTÉE SOCIALE

Lors de son discours, Serge ALBERNY, vice-président du CCAS, a évoqué toute la dimension sociale derrière cette action : « Nous avons beaucoup donné pour ce dossier. Le caractère social a été prédominant dans nos choix. »

M. DUPONT a tenu à rappeler que cette action s’est faite en collaboration avec le Conseil départemental qui a participé à hauteur de 20 000 euros (sur un montant total de 140 000 euros). « Le social n’a pas de couleur politique. » conclut l’élu.