Le 20 octobre, une délégation de la métropole Nice Côte d’Azur (49 communes, 540 000 habitants) s’est déplacée à Port-Vendres sur le chantier de l’émissaire.

Celle-ci était composée d’un élu et de techniciens d’une collectivité fortement intéressée par la technique particulière et rarement utilisée qu’est le Microtunnel, technique qu’elle envisage d’utiliser dans le cadre de la pose du nouvel émissaire redimensionné de la station d’épuration de Cagnes-sur-Mer.

Ce projet présente donc de réelles similitudes avec celui actuellement mené à Port-Vendres.

Le président et les techniciens de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris ont tout d’abord présenté le chantier port-vendrais au siège communautaire. Une visite de chantier a clôturé la matinée d’étude.

En savoir plus sur l’émissaire de Port-Vendres

Pour rappel, l’émissaire est une canalisation de rejet en mer des eaux traitées (autorisé par arrêté préfectoral de 2008) en dehors des zones accueillant les activités humaines : baignade, plongée, etc.

Celui de Port-Vendres complète l’équipement de la station d’épuration commune à cette ville et à Collioure. Il traverse la digue de la Jetée et emprunte les fonds sous-marins en direction du Cap Béar.

Long de 600 mètres et d’un diamètre de 300 millimètres, l’ouvrage d’origine datait de 1973. Dégradé par la houle, d’une étanchéité peu fiable, il était devenu obsolète malgré des réparations régulières. Le remplacer tout en le positionnant de manière plus pertinente devenait urgent.

Menés sous la coupe de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, les travaux ont débuté avant l’été. Ils se poursuivront jusqu’en novembre. Le nouvel émissaire mesure 350 mètres, dont 110 mètres traversent la partie rocheuse. Sa pose obéit à la technique du Microtunnel. Celle-ci permet une installation souterraine qui évite la pose sur le fond rocheux et la dégradation de la vie marine particulièrement riche : une démarche efficace pour préserver l’environnement.