Pour la 7ème année consécutive, le Centre Hospitalier de Thuir et le Festival Visa pour l’image ont poursuivi leur partenariat culturel, en proposant aux patients hospitalisés ou pris en charge en centre de jour, d’avoir accès aux expositions. Dans ce cadre, l’organisation du festival a facilité l’accès aux patients des hôpitaux de jour et des centres médico-psychologiques du Centre Hospitalier à l’ensemble des expositions qui se sont déroulées du 1er au 16 septembre 2018 à Perpignan.

 

Mercredi 19 septembre, une projection-conférence a été organisée dans l’amphithéâtre du Centre Hospitalier pour les patients hospitalisés sur l’établissement et qui a été animée par Jean-François LEROY, Directeur Général du Festival et Bertrand GAUDILLèRE, photojournaliste. Accueillis par Carole GLEYZES, Directrice Adjoint du Centre Hospitalier, ce dernier a rappelé « combien il était important de faire rentrer la culture à l’hôpital et de donner accès aux remarquables photos exposées à Visa et a souhaité remercie Jean-François Leroy et son équipe pour sa fidélité et son implication au sein de l’établissement ».

 

 

Quatre expositions pour un voyage autour du monde
Jean-François LEROY a présenté l’exposition « voyage du désespoir : l’exode des Rohingyas » au Bangladesh de Kévin FRAYER. Il a rappelé la situation des Rohingyas qui se retrouvent sans patrie ; ils sont un demi-million d’hommes, de femmes et d’enfants privés de leurs droits, chassés de chez eux, victimes d’incendies et de viols.
Bertrand GAUDILLERE a ensuite détaillé le travail de plus de huit ans d’Olivier JOBARD « Ghorban, né un jour qui n’existe pas ». En 2010, Ghorban avait 12 ans et venait d’arriver en France clandestinement depuis l’Afghanistan. En 2018, Ghorban s’est intégré, est devenu français, a fait des études et a trouvé un travail. Olivier Jobard au travers de ses photos a montré l’intégration d’un mineur isolé clandestin au sein de notre pays.
Jean-François LEROY a fasciné le public en expliquant le travail de Georges STEINMETZ « Big Food » ou comment l’alimentation produite de façon industrielle peut dégrader l’écologie mondiale.
L’après midi s’est conclue par des photos pures et blanches de Vincent MUNIER avec des photographies d’animaux du grand nord.