Écrivain talentueux à l’œuvre foisonnante, avocat, directeur de « L’Orient littéraire » à Beyrouth , Alexandre Najjar, 50 ans, est un inlassable défenseur de sa culture. Sa venue samedi 3 février au Conservatoire de Perpignan a attiré 250 personnes.

Alexandre NAJJAR est l’un des plus ardents porte-voix de la culture libanaise depuis vingt ans. Dans son pays et dans le monde francophone. L’énergie désintéressée de cet écrivain et avocat à plein-temps impressionne : ancien conseiller du ministre de la culture, il a lancé le projet de reconstruction de la Bibliothèque nationale, fondé le prix Phénix de littérature, a initié la désignation de Beyrouth comme « Capitale mondiale du livre » par l’Unesco en 2009…

Alexandre NAJJAR est l’auteur d’une œuvre passionnante de plus de trente livres, traduite dans une douzaine de langues. Du romanesque à l’histoire et au récit personnel, mais aussi à la poésie.

Sa vocation littéraire, il la doit à ses études chez les jésuites, mais surtout à sa mère, qui lui donna le goût des langues, de la lecture, et de l’écriture. Il vient de lui consacrer un récit digne et émouvant « Mimosa » (Editions Les Escales) , après avoir évoqué son père en 2006 dans Le Silence du ténor.

Alexandre NAJJAR n’était pas venu tout seul samedi soir. Il est accompagné de l’acteur Stanley WEBER et du pianiste Nicolas CHEVEREAU.

La voix grave de Stanley WEBER ont transporté le public sur des textes de l’œuvre d’Alexandre NAJJAR et des pages de Schubert, Chopin ou Mozart, interprétées au piano par Nicolas Chevereau. Stanley WEBER et Nicolas CHEVEREAU étaient donc réunis par le CML pour traduire le flot et la mélodie des mots, la tendresse et les nuances des sentiments d’Alexandre NAJJAR. Le choix des textes a plongé le public dans la vie intime et l’enfance d’Alexandre pour illustrer, en un moment sonore, l’heureux mariage d’amour sur scène entre littérature et musique.