Née à Montpellier en 1980,  Caroline Milin a, depuis l’enfance, consacré son temps libre à l’apprentissage et à la pratique du dessin et de la peinture. Après des études en Arts Plastiques et Médiation culturelle à Toulouse et Marseille, elle s’installe à Perpignan où elle ouvre son Atelier/Galerie « L’attrape rêves » en 2008.

En parallèle de sa création, elle y animera des ateliers pour les enfants et les adultes.

Artiste plasticienne avant tout, elle utilise acryliques, huiles, encres  et pigments sur toile, bois ou tissu, mais aussi la photo et l’installation pour réaliser des cycles d’œuvres sur différents sujets.

Le portrait sera son genre de prédilection. Caroline Milin s’est démarqué dans le département par son travail de portrait grand format. Les regards y sont incontournables car porteurs de cette force de caractère propre à sa personnalité. Ces visages expressifs, ces séries de jazzmen et ses immenses figures en séquence sont un prétexte pour aborder la question d’autrui, et des relations entre les hommes.

Après cette longue et obsessionnelle recherche sur l’humain et son visage, elle accouche alors d’une série de Visages-Paysages en 2010 qu’elle montre à la chapelle du Tiers Ordres à Perpignan. Les portraits portent en eux une nouvelle sensibilité, un secret dissimulé. Lignes et contours traversent, coulent, découpent. Une certaine intériorité se dégage des visages dans laquelle se lit un calme provisoire.

En ce début d’année 2014, elle travaille sur de nouvelles recherches de visages aux frontières de l’abstrait et du figuratif. Les couleurs plus subtiles trouvent une vibration toute autre. Les jeux de transparence laissent apparaître un univers en suspension.

Cette nouvelle série intitulée « Métamorphose » est présentée à Alénya aux Caves Ecoiffier, du 1 er au 22  août.

La métamorphose comme art de devenir, engage la liaison de l’espace et du temps, des corps et des milieux, entre réel, imaginaire et symbolique.

Ces tableaux portent en eux la marque s’offrent aux regards et laissent entrevoir des pans de l’univers, des pans d’un univers.

Comme une invitation consciente, à la fulgurance inconsciente qui nous fait voyager, en se laissant porter par ce qui est caché et non représenté. Et sans y prendre garde, voilà toute une histoire, instantanéité qui vient nous submerger, construction cérébrale si ce n’est viscérale. »d’un changement, l’artiste prend une nouvelle direction sans pour autant mettre de côté l’essence même de son langage artisitique. Les visages féminins aux regards absorbés par une rêverie où directement pointés sur le spectateur, s’effacent ou apparaissent au cÅ“ur d’un univers flottant où des formes constituent les éléments de construction d’un nouveau décor.

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