Exposition SIOB « Passeur de lumière »

Au Dôme Centre d’Art, du 6 au 21 août

« Siob… un nom qui sonne comme un signal d’alarme, comme un appel et aussi comme un réveil…

Le baroudeur de l’art. Il ne peint pas… il fonce avec talent. C’est un éclaireur de l’art. Il prend d’assaut les différents thèmes pour lesquels il “milite” et ne les lâche qu’une fois qu’il les a mis KO !

Il réveille : face à ses Å“uvres on sort du cauchemar de la vie, on regonfle ses énergies et on ressort de ses expositions avec le moral du guerrier qui va prendre d’assaut une Jérusalem Céleste tout en sachant qu’elle n’existe pas !

Ses peintures sont aiguisée comme le regard qu’il vous enfonce au plus profond de vous-mêmes comme une balle de mousquet. On ne ment pas face à Siob, a l’instar de ses Å“uvres qui ne mentent jamais. »

Biographie (extraits) 

Dès son plus jeune âge, Siob est attiré par l’art et les voyages. En 1988, Siob s’installe en Belgique (à Bruxelles dans un premier temps), où il trouve un emploi. Le soir, il travaille des heures durant pour apprendre. Il s’inspire de Toulouse Lautrec, Eugène Boudin, Auguste Renoir, Paul Gauguin, etc. Ses débuts sont difficiles, mais il crée des dizaines de toiles dans un style qui, déjà, lui est propre, en adoptant la peinture à l’huile qui restera son médium à peindre pour la suite.

En 1991, il s’installe à Beauraing et décide de devenir artiste à temps plein. Il crée des dizaines de sculptures. Un véritable défi ; car la perte de son Å“il et la non perception des reliefs le contraignent à faire usage des mathématiques pour équilibrer ses créations. Les mathématiques sont alors devenues incontournables pour lui. Il effectue un grand nombre de recherches sur ce qu’il appelle la “Cyclomotricité” ou le calcul de cercles.

En 1997, Siob expose sa première sculpture monumentale à Libramont (Belgique), haute de quatre mètres, sculptée dans un bloc de marbre de quinze tonnes. Il rencontre également le député-bourgmestre deMarche-en-Famenne, André Bouchat, qui lui commande une nouvelle sculpture monumentale pour sa ville. Quelques mois plus tard, il rencontre les souverains belges (le Roi Albert II et la Reine Paola Ruffo di Calabria) lors de l’inauguration de sa sculpture : “Les Naïades”, installée dans la cour d’honneur du musée de la Famenne à Marche-en-Famenne (Belgique).

Dès lors, les Å“uvres publiques de Siob se multiplient. Il crée des centaines de toiles et sculptures en marbre et en bronze. Durant l’année 2011, sa notoriété prend de l’ampleur en Belgique suite à la couverture médiatique de sa série de toiles : “Belgique, fais-moi rire” ou “Décadence”, et mettent “à la une” la caricature : “Bart De Wever assassine le Roi”, aussi connue sous le nom de “Ravaillac”. Une toile de 2 mètres sur 3, que Siob a offert à la Ville de Dinant (Belgique) et qui fut inaugurée par cette dernière le 21 juillet 2007.

L’ensemble des Å“uvres publiques de Siob installées dans la région lui ont valu la récompense de Citoyen d’Honneur. En 2012, la députée Thérèse Mahy l’intègre dans son livre et classe ses Å“uvres parmi le patrimoine artistique du royaume de Belgique.

– Vernissage : vendredi 5 août 2016 à 20h.